Au départ, il y a la rencontre entre New York et un dessinateur français, Jean-Jacques Sempé, publiant des couvertures du célèbre magazine The New Yorker. Il y a Saul Steinberg, dessinateur roumain, fuyant l’Italie mussolinienne pour se réfugier aux États-Unis, se naturaliser américain, s’engager dans l’US Army, devenir l’un des dessinateurs les plus importants du même New Yorker – qui l’enverra en 1946 comme correspondant à Berlin et à Nuremberg. Il y a deux artistes contemporains, Hafis et Olivier Saudan, qui offrent leur vision monumentale ou intimiste de New York. Puis il y a Helsinki, avec l’incroyable – et méconnu – Hugo Simberg, et Bruxelles, où est né Jean Raine le magnifique. À l’arrivée, il y a l’enfance, dont celle de Gébé qui nous a laissé quelques-unes de ses plus belles pages.
AU SOMMAIRE :
Le dessin raté par Frédéric Pajak
Sempé au New Yorker par Dominique Charnay et Frédéric Pajak
Saul Steinberg par Jean Frémon
Olivier Saudan : sujets imposés par Nicolas Raboud
Hafis, vingt-cinq mille cinq cent cinquante dessins par Walter Tschopp
Mon doux Gébé par Sylvie Caster
Hugo Simberg, l’artiste, l’humour et la mort par Olivier Cauly
La géométrie des grottes par Pascal
Jean Raine, une oeuvre sans marchandage par Dominique Charnay