Les dessins d’Hervé Di Rosa sont drôles et il aimerait qu’on les prenne au sérieux. Certains d’entre eux sont sérieux mais il demande qu’on s’en amuse. Hervé Di Rosa aime bien les paradoxes, les pieds de nez, les volte-face, les surprises. On le connaît comme peintre, sculpteur, agitateur ; maintenant il voudrait qu’on se penche sur ses dessins religieusement regroupés dans de grands cahiers en cuir rouge. Un jour, un dessin ; un dessin par jour, mais ce n’est pas un journal : c’est une idée, une fleur, un bout de papier collé, une phrase, une image trouvée dans une BD populaire. Ce ne sont pas des cahiers de voyageur, même si Hervé Di Rosa voyage tout le temps, au Mexique, en Floride, en Afrique, en Asie, et même à Sète, son village natal. Ce ne sont pas non plus des cahiers intimes : ce sont des fourre-tout, et le meilleur dans un fourre-tout, c’est de goûter à tout et se régaler.
Techniques employées : encre, mine de plomb, crayon de couleur, gouache, stylo feutre, stylo à bille, collage